Propriétaire de chevaux dans le canton de Vaud: êtes-vous bien assuré auprès de l'ECA?
Posséder un cheval, c’est bien plus qu’un loisir, c’est une responsabilité. Que votre compagnon vive chez vous ou soit en pension, il est essentiel de vérifier que vous êtes bien couvert par l'ECA contre les risques d’incendie et les événements naturels. Voici ce que chaque propriétaire de cheval dans le canton de Vaud doit absolument savoir.
Une assurance obligatoire, même si le cheval n’est pas chez vous
Dans le canton de Vaud, l’assurance contre l’incendie et les éléments naturels est obligatoire pour les chevaux, qu’ils soient hébergés à votre domicile, dans une écurie ou dans un manège privé.
Important: cette obligation s’applique à tous les propriétaires c’est donc à vous, et non au prestataire de pension, de souscrire une assurance.
Prestations d’assurance «métiers de la terre»: la bonne protection pour les chevaux et leurs équipements
La police d’assurance la plus adaptée pour ce type de bien est généralement celle liée aux métiers de la terre. Cette assurance couvre notamment les animaux liés à une activité agricole, ou de loisir.
De plus, les biens mobiliers liés à l'entretien de l’animal doivent être déclarés dans l’inventaire sous la rubrique Matériel d’exploitation, à la lettre g) Matériel de ferme.
Quelques exemples de biens mobiliers que vous pouvez assurer:
la sellerie et l'harnachement
les outils d’entretien (brouettes, fourches, etc.)
les aliments, médicaments et produits de soins
votre propre équipement de cavalier (bottes, casque, etc.)
les stocks de foin, litière et copeaux (à inclure dans la rubrique «Marchandises»)
Auprès de quelle agence vous adresser?
Pour simplifier vos démarches, la demande d’assurance doit être transmise à l’agence ECAdu district dans lequel se trouve l'animal — et non à celle du domicile du propriétaire.
À quelle valeur assurer votre cheval?
La valeur d’assurance est un point essentiel à clarifier dès la souscription. Elle détermine le montant qui vous sera versé en cas de sinistre.
Chevaux de loisir ou de ferme: assurez-les à leur prix de remplacement – soit la somme nécessaire pour acquérir un animal équivalent (âge, race, entraînement).
Chevaux destinés à la vente (animaux de rente): assurez-les à leur prix de revient, c’est-à-dire leur valeur marchande réelle.
Astuce: une sous-évaluation peut entraîner une indemnisation insuffisante. Une surestimation, elle, ne sera pas forcément couverte.
Frais de déblaiement: un aspect souvent négligé
Un sinistre peut malheureusement entraîner des pertes irréparables. Mais au-delà de l’émotion, il y a aussi des aspects pratiques: frais de vétérinaire, évacuation des décombres, et en particulier l’équarrissage du cheval, peut engendrer des frais élevés.
Ces frais ne sont pas automatiquement inclus dans les couvertures de base. Il est donc essentiel de prévoir une couverture spécifique pour ces interventions, afin d’éviter des charges financières inattendues.
L’essentiel à retenir pour bien protéger votre cheval
Assurance obligatoire: votre cheval, qu’il soit en pension ou à domicile, doit être assuré par vos soins contre l’incendie et les éléments naturels.
Biens à assurer: sellerie, équipement, nourriture, soins... tout ce qui est lié à votre cheval doit être déclaré pour être couvert.
Frais de déblaiement: prévoyez une couverture pour les frais d’équarrissage, souvent oubliés mais essentiels.
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